À l’origine de ces « notes de voyage en Mongolie » se trouve une étrange proposition faite à un réalisateur. Un industriel, passionné de félins s’est mis en tête d’acquérir un manul, chat sauvage vivant en Asie Centrale. Peu porté sur les voyages, l’homme s’engage à financer l’expédition. À un moment charnière de son existence, le cinéaste s’enthousiasme pour cette insolite mission et met le cap sur la Mongolie, accompagné de Tsogt, guide-ange gardien rencontré dans des circonstances tout aussi extraordinaires.

Cette quête prend à l’autre bout du monde une tournure différente et donne naissance à un film qui oscille entre le documentaire et la fiction. Il constitue une invitation à l’aventure et à la quête intérieure, entre l’excitante incertitude d’un road movie et la jubilation ludique d’un album de Tintin… une manière de toucher, au milieu des terres vierges et des grandes étendues d’un pays méconnu à l’intime.

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Prix du Jury festival de Val d’Isère 1999

Prix du long-métrage documentaire festival d’Autrans 1999